Chaque fin d’année, une vague épidémique de bronchiolite sévit en France et touche 30% des nourrissons âgés de moins de 1 an. Elles sont la première cause de passage aux urgences pédiatriques et d’hospitalisation, la majorité des enfants hospitalisés (>85%) étant des nourrissons de moins de 6 mois nés à terme, sans comorbidité connue. L’infection à VRS est responsable de 80% des bronchiolites.

Les sociétés savantes recommandent donc pour la prévention des bronchiolites :

  • de renforcer la diffusion des messages de prévention afin de limiter la diffusion de l’ensemble des virus respiratoires.
  • d’organiser l’immunisation passive par le Nirsevimab , dès la maternité pour les nouveau-nés nés à partir du 15 septembre 2023, et en consultation libérale pour les nouveau-nés nés après le 6 février 2023.

L’implication des Réseaux de Santé en Périnatalité dans cette prévention est cruciale, par une communication et un accompagnement des professionnels hospitaliers et libéraux pour la mise en œuvre de ces recommandations. Il nous est également demandé de nous assurer que l’ensemble des territoires seront bien couverts, y compris les plus éloignés.

Dans l’attente de documents d’informations émis par la DGS, la FFRSP vous propose les outils suivants :

La FFRSP s’est associée à la SFN, la SFMP, et le GPIP pour organiser  conjointement un webinar le Lundi 25 Septembre de 12h30 à 14 h pour informer les professionnels de la périnatalité sur leur rôle dans la prévention des bronchiolites et notamment sur la campagne d’immunisation des nouveau-nés par le nirsevimab (Beyfortus). Les inscriptions sont ouvertes à TOUS les professionnels de la périnatalité, via le lien suivant : Lancement de la campagne de prévention de la bronchiolite : agir dès la maternité! | SFN (societe-francaise-neonatalogie.com)

 Comme expliqué dans le flyer, le Beyfortus® :

  • sera disponible dans les pharmacies hospitalières ET dans les pharmacies de ville.
  • pourra être administré par un médecin ou par une infirmière sur prescription médicale. Les autorisations d’administration par les sages-femmes sont en attente.